CHAPITRE 37 : Tunak le Draenai

 


*** Du coté des hordeux ***
- Parle !
- Maisvousçapasavoirposéquestion !
- Ou est Synapse ? Parle !
- Moiçapassavoir ! Passavoir, vousçaplustaper !
- Laisse tomber, Guro. Les elfes l’ont vu partir vers Shattrath, intervena Brex.

Guro lacha le sporregar qu’il tenait au desss du sol, qui s’écrasa lamentablement par terre. Manifestement il prennait un pliasir particulier à secouer ces drôles de petits trucs bleu.
- On fait quoi ? On la suit ? Demanda Piro. On a toujours un cran de retard on dirait.
- Faut dire qu’on serait aller plus vite si tu avais pas essayer de foutre le feu au champignon géant des draenais, fit remarquer Yuzi.
- C’est la guerre, j’aide !

Alors que Kitten nettoyait nerveusement son armure dorée de peur qu’elle ne rouille, Brexxor réfléchissait à leur prochain mouvement. Voyant son chef en pleine reflexion, Bakh’stab se rapprocha pour aller aux nouvelles.
- Alors on fait quoi ? On la poursui ou on essaye de prendre un coup d’avance ? Si on ne fait que la poursuivre, on ne la rattrapera jamais à ce train là.
- Peut-être... soupira le chaman. En même temps, connaissant un peu Synapse maintenant, je pense que son amour de la civilisation va lui faire rester un bout de temps à Shattrath, ca sera beaucoup plus simple de lui tendre un piège par la suite si on la rattrape là-bas. A mon vis, elle restera à Shattrah.

*** Retour avec Synapse ***
- Jamais je ne resterai ici ! M’écriai-je.
- On vient d’arriver Synapse... soupira Dezha.
- Non mais regarde un peu autour de toi, cet endroit n’est qu’un repaire de perdants, il n’y a que des éclopés, des trouillards ou même pire, des enfants !

Il fallait bien avouer que le bas quartier de Shattrath ne payait pas de mine. En partie en ruine, la partie basse de la ville acceuillait tous les réfugiés de l’Outreterre entière, fuyant la guerre et espérant profiter de la protection qu’offrait une grande ville comme Shattrah. L’impression général de l’endroit était de se retrouver dans une sorte de grand souk multi-raciale où les gredins et les charlatants étaient légion. Tiens, en parlant de charlatants...
- Gabu, éloigne toi de ce vendeur tout de suite ! Gronda Cattnia.
- Mais il a l’air d’avoir des amulettes super ! Regarde celle-là, "éloigne les nargols". Je ne sais pas ce que c’est mais c’est surement très dangereux, on devrait en prendre une !
- C’est à cause de gens comme toi que les sociétés comme la SGC font fortune...

J’ai un peu attendu avant de vous en parler, mais il est temps de nous pencher sur le cas des draenais. Shattrath était une ville multi-culturelle du fait des nombreux réfugiés de toutes races, anciennes ou nouvelles. On y croisait des humains, des nains, des elfes de sang ou de nuit, des orcs, des ogres, des trolls mais aussi des sporregars, des hommes-oiseaux nommés skettis et des curieux êtres composé d’energies, uniquement visible grâce aux bandelettes qu’ils enroulent autour de leur corps, les ethériens. Mais cette ville était avant tout Draenai.

Les draenais étaient des êtres à la peau bleu, chose décidement fréquente en Outreterre, d’une carrure comparable à celle d’un orc mais aux traits plus noble, les pieds fourchus et dotés d’une queue, on notait également sur le visage de certains d’entre eux des tentacules qui formaient une sorte de barbe. D’ailleurs, c’est de la que vient l’appelation "face de poulpes" en usage chez tous les gens biens de Stormwind.

Les draenais semblaient avec un lointain lien de parenté avec une race de démons mais toujours est-il que pour leur part, ils avaient du fuir de monde en monde, traqués par de nombreux dangers. Le dernier en date avait été d’ailleurs les orcs, qui avaient presque réussi à trucider tous les draenais quand Medhiv eut la bonne iée de les faire venir en Azeroth. Les derniers Draenais, eux, se retranchèrent dans Shattrath ou prirent la fuite à bord de l’Exodar, une sorte de gros bateau flottant dans les airs et à travers les mondes, qui se planta comme par hasard pas loin de Kalimdor. L’Alliance se mit donc à fréquenter ses machins bleux et nous étions désormais leurs alliés. Mouai...

Mais Shattrah n’était pas que cela. Les draenais ne devaient leur survie qu’a l’intervention d’une autre espèce, soi-disant intellectuellement supérieur, qui avait construit la plupart des trucs que les draenais utilisaient désormais. Je t’en foutrai une race d’assistés moi... enfin toujours est-il que ces "génies" avaient pour nom les naarus. Peu nombreux, ils luttaient activement contre les démons en se servant des derniers combattants non-démoniaque d’Outreterre, surtout des Draenais et des orcs non-corrompu mais aussi quelques elfes de sang renégats. A cette fin, ils étaient dispersé un peu partout en Outreterre mais on pouvait déja en voir quelque-uns dans la terasse de la Lumière à Shattrah, juste au-dessus des bas quartier. La première chose qui frappe quand on voit un Naaru c’est que...
- Hihihihihihi ! Le monsieur il est tout plat !
- Chut Kaolie ! On ne se moque pas des... heu c’est une sculture non ? S’interroga Bizrot.
- On dirait une oeuvre d’art moderne gnome, j’en ai vu quelque uns comme ca à Stormwind, commenta Cattnia.
- Mais pourquoi ca flotte dans l’air alors ? Demanda Zek.
- Ca doit être un truc de Draenai, concluai-je. Faut pas chercher.

Irrité par nos sarcasmes, un mage qui se trouvait là nous interpella bruyamment.
- Vous là-bas, arretez tout de suite de blasphemer ! Les naarus ont une apparence étonnante, c’est vrai, mais il n’y a pas matière à se moquer !

Pas matière ? Les naarus sont en fait constituer de sorte de gros blocs rectangulaires flottant inexplicablement dans l’air et baignant dans une lumière dorée ou argentée. A vrai dire, on se demande encore si c’est vraiment leur corps... toujours est-il que cela donne un résultat assez étrange et dont la maigre épaisseur est l’objet de nombreux plaisanteries. Je m’abstenais tout de même de les faire car le mage qui m’avait parlé était le célèbre archimage Khadgar, un ancien disciple de Medhiv et donc, en théorie, un gars qui fallait pas énerver.

Manque de chances, Khadgar était un grand ami de Bolvar et ce dernier, citant involontairement mon nom dans des moments de colère tel que le cognage de pied dans un coin de table (au moins d’autres noms beaucoup moins divin) avait du lui parler de moi et l’archimage, pas fou, fit tout pour m’éloigner. Il convonqua un élémentaire pour qu’il me fasse la visite de Shattrah mais comme celui-ci avançait très lentement et se perdait en explication fumeuse, nous continuèrent la visite de notre coté, tandis que l’élémentaire continuait son discours dans le vide.

Au dessus de la terasse de la Lumière, se trouvait deux autres niveaux supérieurs, respectivement occupé par les Clairvoyants, une faction renégate des elfes de sangs qui avaient décider de se ranger du coté des gentils et l’autre par l’Aldor, la principale force des Draenais en Outreterre. Si je voulais espérer me trouver un coin correct à squatter, c’était dans l’un de ces deux niveaux.
- Bon, les elfes ou les trucs bleu ? Demanda Bizrot. Je crois que c’est clair.
- Hmm... j’aime bien les elfettes de sang, remarqua Zek. C’est un mélange entre les humaines et les elfes de la nuit en prenant le meilleur des deux. Le problème, c’est que parfois, elles parlent.
- C’est bien la première fois que je te vois te plaindre du manque d’esprit d’une femme, ricana Cattnia. En général ce sont les femmes intelligentes qui repoussent.
- Gruu brog graa Cattnia Zoog (Ce qui explique pourquoi Cattnia à un charme fou).
- C’est Bizrot qui te l’a soufflé celle là !
- Gru (j’avoue).

Je regardai la plate-forme qui menait au pavillon des elfes de sang avec un air peu convaincu. Finalement, je déclarais :
- Non, on va chez l’Aldor.
- Hein ? S’étonna Dezha. Moi qui croyait que tu ne supportais pas la nouveauté ! Je suis bien étonné de te voir appréciée les draenais.
- Ce n’est pas ca. Vous avez tous deviné que mon choix se porterait sur les elfes de sang, ce n’est pas bon. Si quelqu’un qui me connait me cherche, il ira tout de suite chez les elfes de sang....
- Hmm... tu es encore inquiète pour ta soeur ? Bien, on ne restera pas ici. Suivant le même ordre d’idée je pense qu’on ne devrait pas rester à Shattrah, c’est trop évident. Il nous faudrait un endroit pour... Heu pardon, que puis-je pour vous ?

Sans que je le remarque, un grand draenai s’était posté devant Dezha, un grand sourire éclairant son visage. L’halure du nouvel arrivant était très déroutante, il portait une longue robe très colorée et sa "barbe" de tentacules était décorée de nombreux anneaux d’or. Il avait quelque chose d’assez grandiose dans son apparence, mais sur le coup il me fit surtout l’impression d’un type qui vivait sur un autre monde... même si c’était effectivement le cas.
- Vous êtes mort hein ? Demanda l’étranger sans perdre son grand sourire.
- Pa.. pardon ? Bégaya Dezha. Heu oui, je suis mort en effet. Pourquoi ?
- Oh, c’est très amusant. Les seuls morts que je connaisse sont ceux qui rôdent autour des ruines d’Auchidoun et ils ne sont pas très sympathiques. C’est une nouveauté très agréable venue d’Azeroth que les morts puissent être civilisé.
- Je vous... remercie mais qui êtes-vous ? Et que voulez-vous ?
- Oh je m’excuse, je ne me suis même pas présenté !

Se tournant vers moi, il fit un salut typiquement Draenai, repliant le bras droit devant lui et le bras gauche dans le dos, s’inclinant devant moi afin de saluer la personne du sexe opposé la plus agée comme il était coutume de le faire dans son peuple. Bon techniquement c’est Cattnia la plus agée mais à l’époque j’ignorais les détails de la coutume et je croyais qu’il snobait Dezha pour moi, sans quoi je l’aurai remis à sa place.
- Je me nomme Tunak, fils de Tunaktun, fils de Mehndi, se présenta le draenai. Et je suis un digne habitant de Shattrah.
- Heu... enchantée, fis-je en tentant maladroitement d’imiter son salut.
- Vous semblez un peu perdu dans ma cité, et vous parlez déja de départ ! J’en suis navré. Je constate toutefois que vous n’allez pas chez ces elfes de sang, cela est heureux, ce ne sont pas des gens bien.
- Vous êtes quoi... un recruteur de l’Aldor ? Demanda Bizrot.

Tunak se pencha vers le diablotin en l’examinant comme si c’était une tâche tenace sur une étoffe de valeur. Il poussa un long soupir, puis après avoir regardé chacun de mes démons, il revint vers moi.
- Je vois que vous aimez les démons.
- C’est normal, c’est une démoniste ! Triompha Gabu, ravi de pouvoir placer une phrase.
- Auriez vous quelque chose contre les démons ? Fit Bizrot d’un ton grinçant.
- Une démoniste peut-être, mais ici les esprits sont sensibles et les massacres commis par les démons sont encore dans tous les esprits. Les gens risquent de...
- ... de nous lyncher, c’est cela ?

Tunak eut l’air réellement surpris et s’adressa pour la première fois directement à Bizrot.
- Non. Bien sur que non, nous autres Draenai sont adeptes de la non-violence, d’ailleurs un sort des naaru protège l’enceinte de Shattrah, aucun mal ne peut s’y perpetrer.
- Gruu goog bra zo ? Graa ! (Non-violence ? Mais c’est génial cet endroit !)
- Non... j’allais dire que les gens risquent de vous faire mauvais acceuil, de vous vendre leurs produits trois fois le prix et de vous fournir du thé mal préparé.
- C’est mesquin... fit Cattnia.
- C’est pourquoi vous devez à tout prix venir avec moi à la rencontre de notre société draenai. Après tout, vous n’êtes pas venu ici pour voir toujours les mêmes têtes et toujours les mêmes races ! Allons allons, si vous continuez comme cela, vous n’aurez vu de votre séjour en Outreterre qu’une poignée de nains de la ligue des Explorateurs.
- Voilà un langage qui me parle, répondis-je. Nous vous suivons.

Le niveau de l’Aldor semblait à première vue purement militaire, remplis de soldats en armure et chevauchant d’énormes bestioles munies de grandes défenses en ivoires, les elekks. Mais en réalité, la permanance de l’Aldor à Shattrah était surtout consacré à leur grand temple et les nombreuses pretresse qui le faisait fonctionné, autour de ce temple s’était alors organisé tout une communauté de Draenais issu de l’Exodar, leur grand vaisseau, ou du clan qui n’avait pas quitté l’Outreterre, les Kurenais.

Bon je vous ennuie un peu avec tout ces noms de clans et autres détails de la culture Draenai mais c’est pour vous faire comprendre à quel point moi et les autres furent plongé dans un monde vraiment étranger. La culture Draenai est varié et profonde, un mélange d’exotisme et de traditions qui ne seraient pas désagréables si il n’y avait pas autant de... chants. Ces foutus trucs bleus adorent chanter, surtout pour acceuillir des étrangers et ils ne se privèrent pas pour nous. Sortant de tous les coins, habilé d’étoffes très colorés et fumant des trucs très douteux les draenais se lancèrent dans de longs chants dans leur propre langue, passablement incompréhensible, mais qu’ils chantèrent avec une conviction et un enthousiasme non-dissimulé. Ils doivent pas s’amuser tous les jours...

Sur le coup, je m’étais contentée de rester assise et de sourire bêtement sans comprendre, attérée par la chorégraphie grotesque et les explosions de joie inexpliqué des chanteurs, mais après coup on me traduisit une partie des chansons. En gros c’était... une chanson d’amour. Toutefois avant que je ne décide de trucider la totalité de la race des draenais, on m’expliqua que la quasi-totalité des chansons de nos amis bleu parlait d’amour, généralement entre un type pas très malin et une fille qui sait pas ce qu’elle veut alors que son père, lui, sait très bien ce qu’il veut pour sa fille (et autant dire tout de suite que c’est pas le type très malin qu’il veut). Bref, les paroles des chansons, les draenais s’en fichent et il faut pas se sentir visé. Mouai... Zek posa également la question qui fache :
- Heu... votre chorégraphie est super mais... pourquoi il n’y a pas de femmes ? Vous les cachez ?
- Ah ah ah ! Bien sur que non... en fait si. Mais pas pour les raisons que vous pensez. En réalité, on nous a souvent accusé de trop montrer nos femmes et de nous planquer derrière. Il est vrai qu’esthétiquement, les autres races préfèrent nettement nos femmes, du coup on aimait bien les mettre en avant. Mais suite à quelques remarques acides d’un mouvement féministe de Stormwind, nous avons décidé de les exclure de nos spectacles afin que l’on nous prenne au sérieu.
- Mouai... vous êtes tombé dans l’excès inverse quoi, constata Bizrot.
- Mais c’est ignoble ! s’indigna Zek.

Après le spectacle, Tunak vint me voir pour discuter. J’avais pour ma part pas mal de question à lui poser.
- Pourquoi un tel acceuil Tunak ? Après tout nous ne sommes pas les seuls étrangers à visiter la ville. Vous ne faites certainement pas la même chose à chaque fois ! M’étonnai-je en considérant mon collier de fleur avec suspicion.
- Ah ah ! Vous seriez étonnée ! Mais oui, c’est vrai, nous étions au courant de votre arrivée Synapse.
- Hein ? Mais qui vous a parlé de moi ?
- Disons... une connaissance commune. J’ai beaucoup voyagé, même en Azeroth et... ah, quel dommage que je ne puisse vous en parler.
- Mais vous pouvez ! Vous pouvez ! Qui...
- Désolé Synapse ! M’interrompa Tunak en levant un doigt. Mais vous devez partir.
- Partir ? Déja ! Mais pourquoi ?
- Des gens sont à votre poursuite, pour vous ramenez en Azeroth. Mais vous devez leur échapper Synapse. Nous allons vous cacher, pas ici, c’est trop évident et même si la magie de Shattrah vous protège, vous seriez piéger ici. Nous allons vous envoyer dans une ville Kurenai, en Nagrand. Là-bas, ils pourront vous aider.
- Vous voulez vraiment pas me dire qui vous a dit de me protéger... ca m’ennuie cette histoire. Il aurait pas des cornes et une mauvaise habitue à donner des conseils pourris ?
- Je ne peux rien vous dire Synapse, je n’en ai pas le droit et... ca ne serait pas drôle.

Pas drôle ? Mais enfin qui se mèlait ainsi de mes affaires ? Si ca se trouve c’était juste un autre piège... Bah, de toute manière je ne craignai pas grand-chose, je ne pensais pas que Gaïa soit venu elle-même en Outreterre.
- Mais avant de partir, continua Tunak, vous pourriez rester ce soir. Nous avons une pièce de théatre prévu, un drame, nommé "Arthos et Jaini".
- Heu... vous voulez dire Arthas et Jaina ? Suggéra Bizrot.
- Non, non. C’est une pièce original Draenai.
- Mouai... j’ai comme un doute. Attendez, si vous ne faites pas participer les femmes dans les spectacles, qui joue Jaina ? Enfin Jaini...

Mais avant que Tunak ne puisse répondre, Zek était déja loin, les bagages sur le dos et pressant les autres de partir.
- Gabu, Kaolie, on s’en va. Allez allez allez !
- C’est trop pour lui... constata Cattnia.
- Bon, tant pis, soupira Tunak. Je vous souhaite bon voyage et j’espère que vous pourrez échapper à vos poursuivants ! Au revoir Synapse.

En disant cela, une grande lumière émana des mains de Tunak qui se dirigea vers nous, multipliant nos forces.
- C’est génial ca ! S’exclama Gabu. Qu’est ce que c’est ?
- Eh bien, une bénédiction bien sur. Je suis prêtre vous savez...
- Woua ! Les prêtres draenais ont des pouvoirs puissants ! Ah ah, encore un peu et ils inventeront un sort de soin !

Tunak vit s’éloigner Gabu et le reste du groupe avec une inquiétude grandissante, se demandant comment on avait survécu jusqu’ici.

* Quelques temps plus tard *
- Ahahaha ! Eclata de rire le nain. Un Elekk géant a été repéré près du camp des Ethériens ! Allons-y Fièrecorne !
- Hihihi ! A l’attaque Petitsabot ! Rigola Kaolie.
- On est obligé de dire le nom de sa bestiole pour qu’elle obéisse ? demandai-je. Xellos me manque.
- Ahahaha ! Désolé ma petite dame mais le vrai safari à Nagrand se passe sur des talbuks ! Et ce sont des bêtes nerveuses.

Après notre arrivée à Nagrand, le patriarche Kurenai avait réfléchi un moment où nous cacher. Manifestement il avait un dossier sur moi car il choisissa... un nain ! Le camp d’exploration de Nesingway, de la même famille que les célèbres nains explorant la jungle de Stranglethorn autour de Booty Bay, s’était installé en Nagrand pour aller dégommer les créatures géantes qui y vivent.

Nagrand était un pays magnifique. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à trouver pareil paysage ici. Nagrand était incroyablement verte et nautrel, une sorte de terre brute, globalement épargnée par les ravages de la guerre, berceau de la race des orcs et désormais peuplé par une faune titanesque. Des oiseaux géants, des Elekks monstrueux, des sortes de Kodo grands comme des maisons (les Sabots-fendus) ou encore des sortes de gazelles aux grandes cornes et suffisantes puissantes pour faire office de monture, les talbuks.

Certes nous cacher chez les nains était bien trouver, personne ne penserait m’y trouver la-bas, mais les nains nous avaient armer de nombreux fusils et on avaient ensuite canarder de nombreuses bestioles au passage. C’est amusant, mais pas très discret. En plus de cela, Zek s’était mis à bouder et était parti de son coté, arguant qu’il ne voulait pas dire de mal aux "ch’tites bestioles toutes gentilles".

En plus de cela, attiré par les coups de feu, tapis dans l’ombre, un troll nous observait, un grand sourire aux lèvres...

-->