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CHAPITRE 10 : Que le spectacle commence ! Cattnia entre en scène

 


Dans la vie on se retrouve parfois dans des situations curieuses... Alors que je chevauchais vers le monastère, je me rendis compte que deux démonistes, l’un mort-vivant, l’autre bien plus vivante, accompagnés de toute une clique de démons je-m’en-foutistes se dirigeant vers la forteresse des fanatiques de la lumière extrémistes dans le but de trouver une succube était plutôt... curieux.

Mais franchement, j’en étais plus à ça près.

Seul Bizrot se plaignit durant tout le voyage, comme quoi raisonner par esprit de contradiction était aussi débile que d’envoyer Krull faire de la broderie (où il est lui au faite ?) et que si on l’avait écouté, on aurait laissé tomber cette histoire de succube, qu’elle vive sa vie bon sang !
Malgré le fait que ce discours poignant (et long) ait rallié la succube de Dheza à la cause de Bizrot, je chargeai Tangkath de calmer Bizrot qui curieusement, ne fit cette fois pas preuve de son pacifisme de mise...

- On arrive au Monastère, fit remarquer Dheza qui chevauchait en tête. On peut révoquer les montures...
- Gruuh...
Oui, il faut dire que quand j’ai parlé de "chevaucher" j’ai un peu exagéré. Il se trouve que n’étant pas assez puissante pour maîtriser le sort de destrier démoniaque (pour l’instant, j’invoque un Shetland) je me trouvais sans moyen de locomotion rapide (le griffon refusant catégoriquement de sortir de son trajet habituel).

C’est alors que je me suis rappelé qu’à chaque fois que je prenais le griffon, il aurait été d’usage de révoquer mes démons comme tout démoniste le fait, mais ceux-ci refusent catégoriquement, Bizrot grimpe sur mon dos et Tangkath... court derrière le griffon. Ne me demandez pas comment, mais il y arrive, il est vraiment rapide cet idiot... Bref, après avoir réfléchi 5 minutes au problème, Bizrot me désigna un paysan qui passait avec son chariot. Dezha voyant le problème alla s’adresser au paysan qui s’enfuit en courant (bah oui c’est un mort-vivant) emmenant son cheval de trait avec lui. Vexé, Dezha pesta contre le paysan, mais se rendit compte que nous étions en train d’harnacher Tangkath qui était plus surpris qu’autre chose.

Voilà donc le moyen de transport que j’avais utilisé et pourquoi Tangkath protestait a l’idée de révoquer les montures...

- Heu, pardon Tangkath, s’excusa Dezhabuzed.
Le Monastère. Un bâtiment... pas très visible. Entouré de falaises et à moitié enterré, on ne pouvait discerner que la porte d’entrée d’où nous étions.

- Foutue porte.
- Qu’est-ce qu’il y a Dezha ? Demandais-je.
- La porte ! J’avais pensé qu’il aurait des gardes à l’entrée qu’on aurait pu tuer pour avoir la clef... enfin comme d’habitude quoi ! Mais là non.
- Ils ont peut-être compris que mettre deux gardes à peine armés munis de la clef n’était pas le meilleur moyen de garder une porte ? Proposa Bizrot.

- Zut... Je les croyais idiots.
- C’est pas tout, mais on fait comment pour la porte, on frappe et on attend ? Proposais-je.
- Ça va pas non... Répondit Dezha. Non, je pense que si on... ou alors... peut-être qu’avec un voleur...
- Laisse faire, fit Bizrot. EH TANGKATH ! Y’a la porte qui t’a traité de grosse larve flottante vaguement bleuâtre !!!
- Beuaaaaaah !
Quelques secondes plus tard, la porte était en lambeaux, totalement démolie, mais ouverte.

- Tangkath, fis-je. C’est pas la peine de t’acharner, la porte est ouverte c’est bon.
- Comment tu as eu cette idée ? Demanda Dezha.
- Tu as parlé de voleur... Répondit Bizrot.
Dezha eut beau chercher, il ne comprit pas l’allusion. Mieux valait ne rien expliquer à Dezha au sujet de Krull...

Le Monastère semblait presque vide, de temps à autre on pouvait croiser quelques groupes de gardes, mais ça n’avait rien de commun avec l’habituelle présence des soldats de la croisade écarlate. Toutefois, ces soldats étant très forts, je crus bon de rester un peu en retrait...

- Tu pourrais m’aider... Fit remarquer Dezha, qui se battait contre un groupe d’humain.
- Tu te débrouilles très bien comme ça, je préfère me réserver pour plus tard...
- Et moi ? Je peux me réserver pour plus tard ?
Bizrot, qui avait dit la dernière remarque, se battait comme un lion pour éviter que Dezha ne succombe sous le nombre. Devant mon incompétence et celle de Sakashi, Bizrot avait bien été obligé de se mettre au travail.

- Ce n’est pas de ma faute si ces templiers ne savent pas insulter correctement Tangkath !
- Tu as tout de même des pouvoirs, fit remarquer Dezha. Tu devrais avoir honte d’envoyer ton diablotin se battre à ta place !
- Oui, honte ! Renchérit Bizrot. Mais pourquoi on m’a collé une maîtresse pareille ?
- Oui c’est vrai ça, pourquoi ? Demandais-je. On t’a désigné pour me servir ? Tu as eu le choix ?
- Pas vraiment. C’est un pacte qui unit les démonistes et les diablotins. En échange d’âmes fraîches, le deuxième né de chaque famille de diablotin doit entrer au service d’un démoniste tiré au hasard.

- Tu es donc le deuxième né ? Que fait le premier ?
- Il s’occupe de la reproduction.
- T’as vraiment pas de bol toi...
- Ça c’est sûr... Surtout qu’on est jumeau. Je suis né trois secondes après lui.
- Ça explique beaucoup de choses, concluais-je en pensant au cynisme permanent du diablotin.
Toujours est-il que malgré les protestations de Bizrot, la cathédrale fut rapidement devant nous. Si une succube devait se planquer ici, c’est dans le bâtiment le plus gros et le plus ostentatoire qu’elle le ferait.

- Ces gardes étaient curieux... On aurait dit qu’ils n’avaient pas dormi depuis longtemps...
- Une malédiction ? Un signe de la présence de Cattnia ?
- Je ne crois pas...
- Chut ! Nous intima Bizrot. Vous n’entendez pas ? Écoutez !
- Des... des tambours ? On dirait un bruit sourd et régulier, remarqua Dezhabuzed.
- Des tambours ? Demanda Sakashi. Mon dieu, des orcs !
- Ça me rappelle une histoire... Commença Bizrot.
- Ah non ! Protesta Dezha. Tu vas pas nous ressortir l’histoire du mage et des deux gnomes, ce sont des racontars pour faire peur aux aventuriers frileux.
- De la part d’un type qui est déjà mort une fois, ces appels à l’optimisme me laissent de marbre.
- Arrêtez vous deux ! Je ne vois pas ce que des orcs viendraient faire ici. Allons voir plutôt. Les portes de la cathédrale étant grandes ouvertes, on pouvait apercevoir à l’intérieur une foule immense de soldats de la croisade. Le bruit se précisait et devenait de plus en plus détaillé, plus divers... c’était... c’était..

- Un concert ???
- On dirait bien, fit Bizrot. J’ai utilisé l’œil de Kilrogg et les bruits qu’on entendait ce sont des batteries et des guitares démons.
- Des guitares démons ? Demandais-je.
- Un instrument à cordes qui fait beaucoup de bruit, expliqua Dezha. On s’en sert à Undercity.
- Par contre, vous ne devinerez jamais qui chante...
- Cattnia ?
- Gagné...
Une succube qui donne un concert devant une assemblée de paladin ? Bon... Bizrot nous détailla la scène comme quoi la succube faisait un malheur et que les soldats de la croisade se lâchaient totalement. Il se demandait également pourquoi un des guitaristes portait une tenue d’écolier.

- Je.. Je vois. Elle a charmé toute la cathédrale.
- Exactement. Les soldats sont tous plus abrutis les uns que les autres, on peut entrer sans problème.
- Parfait ! Allons la chercher !
- Attends ! Fit Bizrot. Il y a un problème... un os... le videur.
- Le videur ?
Bizrot désigna de loin une énorme silhouette en armure, les bras croisés, qui gardait la porte de la cathédrale. Il refoulait les paladins qui avaient trop bu. En fait, il s’agissait du grand maître d’armes du Monastère. Il avait toutefois laissé tombé son habituel casque pour des lunettes noires qu’il gardait sur le front.

- Il a pas l’air commode, précisa Bizrot.
- Allons voir, il est peut-être charmé lui aussi.
En tant qu’ambassade la plus présentable, c’est moi qui fus chargée de lui parler.

- Pas de démon, fit le videur. La donzelle peut entrer, mais le tas bleu et la petite crotte restent à l’entrée.
- Tuons-le ! S’exclama Bizrot.
- GRUUUUUH !
Tangkath se jeta sur le videur, mais un énorme bouclier d’énergie vint le protéger. Tangkath s’acharna un moment dessus, mais rien n’y fit, le videur restait les bras croisés.

- Je fais un métier à risque, dit-il. La cathédrale et sa puissance me protègent des resquilleurs comme vous. PAS DE DEMONS, j’ai dit.
- Mais y a une succube à l’intérieur !
- Ça ne compte pas, c’est la chanteuse. Moi je laisse entrer que les soldats venus se détendre. Cette succube est devenue l’attraction du coin pour les paladins en manque...
- En manque de quoi ?
- Cherche pas, c’est un truc de paladin.
Refusée... Snif c’était bien la première fois qu’on me refusait l’entrée d’une fête ou autre, d’habitude ma bonne tête et mon sens évident de la mode vestimentaire suffisaient.

- J’ai un plan, fit Bizrot. Suivez-moi.
Un peu plus tard, je me retrouvai dans l’armurerie, prisonnière d’une énorme armure de paladin tandis que Dezha et Tangkath tentaient d’entrer tant bien que mal dans la leur.

- C’est une idée débile, Bizrot. On ne passera jamais pour des paladins.
- Mais siii, affirma celui-ci. Il suffit d’agir comme un paladin !
- Ah, et c’est quoi agir comme un paladin ? Demanda Dezha.
- Je sais pas moi... Tu avances en bombant le torse, et toutes les cinq minutes tu cries "Vive la lumière !" ou "Béni soit Lothar !". Des trucs comme ça quoi...
- Je crois que tu idéalises un peu trop le paladin là...
- De toute façon je ne peux pas bouger avec cette armure, dis-je. On laisse tomber ce plan. Bizrot, tu n’as pas une idée de rechange ?
- Ben si mais... Vous n’allez pas aimer.
Quelques instants plus tard...

- Ça va foirer... Fit Dezha.
- Mais noooon, ça va marcher, répondit Bizrot.
- J’ai un vieux doute.
- Nos déguisements sont parfaits.
- J’ai quand même un sérieux doute.
- Bonjouuur monsieur le videur, déclarais-je. Nous sommes les musiciens !
- ...

Je vous dois quelques explications. Suite a l’abandon du plan "boîte de conserve " comme l’avait baptisé Bizrot, qui consistait à nous faire passer pour des paladins, le diablotin s’était mis dans la tête de nous transformer en groupe de musiciens. Ainsi, nous pourrions monter sur scène et enlever Cattnia. Sur le papier c’était parfait, mais nous étions aussi crédibles en groupe de musique qu’une bande de gobelins s’attaquant à un congrès Tauren sur les bienfaits de la hache à deux mains.

J’avais pour ma part revêtu une combinaison de cuir aussi jolie, mais un peu plus vêtue que celle de Sakashi qui n’eut pas grand besoin de se déguiser et s’attribua une des guitares trouvées dans la réserve.

Dezha prit également une guitare, il s’enroula dans des tissus noirs et avait trouvé une paire de lunettes colorées (les paladins sont bien fournis je trouve). Quant à Bizrot, il grimpa sur son dos, planqué dans les bandelettes. Tangkath lui, reçu un énorme poncho et un bob pour cacher sa tête.

- Vous êtes des musiciens ? Demanda le videur.
- Oui, et chanteurs, on vient pour prendre le relais, mademoiselle Cattnia fatigue un peu.
- Vous êtes sur que...
- On a une succube.
- C’est bon, entrez.

Le truc qu’on n’avait pas prévu c’est que Cattnia était effectivement fatiguée, et une fois entrée dans la cathédrale, je poussai un juron en constatant que la scène était vide et qu’on nous invitait fortement à la rejoindre.

- N’oubliez pas, nous souffla Bizrot. On s’appelle les SoaD, System of a Démon.
- C’est pourri comme nom, ça ne marchera jamais.
- Mais si ! On deviendra encore plus célèbres que les Sex Tromblon ou les Rollings Soulstone.
- C’est quoi ? Demandais-je.
- Des groupes célèbres en enfer.
- On écoute ça aussi à Undercity, je crois que je peux vous jouer un morceau ou deux, fit Dezha.
- Parfait, les paladins ne connaissent sûrement pas, on peut y aller ! Encouragea Bizrot.
- Eh minute, je connais absolument pas les paroles ! Fis-je pour protester.
- Suis ce que chante Sakashi.

Et voila comment moi, démoniste de renom et appelée aux plus grandes destinées, me retrouvais dans une cathédrale remplie de paladins à chanter des tubes d’Undercity comme "Arthas save the queen Sylvanas" ou "I wanna be a demonist" (tiré de l’album "demonist in the U.C") et que sais-je encore.

Dezha et Sakashi s’occupaient des guitares démons tandis que Tangkath s’attribuait la batterie contre laquelle il n’éprouva aucun relent de pacifisme. Moi, il fallut que je chante... Bon certes, je chante très bien, comme toutes les choses que je fais. Mais il faut avouer que cette musique de barbare me laissait de glace, je m’attendais presque à voir arriver Krull tellement l’auditoire s’agitait comme des brutes.

Mais avant que je ne puisse m’éclipser entre deux chansons, c’est Cattnia elle-même qui vint nous rejoindre sur scène.

Cattnia, une succube particulièrement magnifique, respirant la beauté et la suffisance. Rien qu’en la regardant, montée sur ses bottines noires et maniant le fouet d’un poignet nonchalant, on sentait qu’elle ne se prenait pas pour n’importe quoi. D’ailleurs, j’appris plus tard que si Cattnia nous avait rejoints, c’est uniquement pour qu’on ne lui vole pas la vedette. Suite à son arrivée, elle enchaîna sur "Unchain my Wildheart" (une complainte de druide) que Bizrot accompagna au piano. Malgré la chanson, elle arriva à discuter durant les solo de piano.

- Vous êtes qui..?
- Des démonistes, nous sommes venus vous chercher à la demande de votre père.
- Mon père ? Oh non, vous n’allez donc jamais me laisser tranquille !
- C’est mal de fuguer.
- Mais je ne fugue pas bon sang ! J’ai 147 ans, j’ai le droit de vivre ma vie quand même !
- C’est jeune pour une succube non ? Ça correspond à... 16 ans et des poussières ?
- Peu importe, fichez-moi la paix !
Le concert continua et Cattnia démontra largement son talent, Sakashi et moi fumes reléguées au rang de chanteuses de fond (Cattnia nous appelait les catt’s...) et le public redoubla d’enthousiasme. Une fois que la voix de Cattnia fut totalement brisée, nous nous réfugiâmes dans les loges.

- On se débrouille vraiment bien ! Remarqua Dezha.
- Gruh ! (Il acquiesce)
- Vous savez, fit Cattnia, si on monte un groupe on peut faire des tournées dans tout Azeroth !
- Ouais, bonne idée ! S’exclama Bizrot.
- STOP, on arrête tout, intervenais-je. On est pas là pour ça, on doit ramener Cattnia chez elle.
- J’veux pas.
- Laisse-la tranquille, fit Dezha. Ca doit pas être facile d’avoir un père pareil.
- À qui le dis-tu...

- Qu’est ce qu’on pourrait faire pour que Cattnia reste avec nous ? Fit Bizrot toujours sous le charme.
Je compris que Cattnia n’utilisait pas les charmes habituels de la succube, c’est a dire par la magie et une tenue osée. En fait Cattnia dégage une aura qui provoque une adoration sans précédent de sa personne... Tout le monde sauf moi. Ça doit être une question d’ego... Enfin bref, je me rendis compte des avantages que représenterait le fait d’avoir une telle succube à mon service.

- Je crois que j’ai une idée.
- Synapse ?
- Est ce que c’est possible d’entrer en contact avec ton père ?
- Tu n’y penses pas, intervint Dezha. Shagoth est un démon majeur et on ne peut pas si facilement...
- Oui, il faut prononcer trois fois son nom.
- ... j’ai rien dit.
- Shagoth, Shagoth, Shagoth.
Un portail s’ouvrit instantanément devant moi. Le groupe se regardait avec des yeux inquiets, mais Cattnia poussa un soupir et passa le portail. Nous la suivîmes.

De l’autre côté du portail... Krull.
- Hein ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?
- Tiens, la démoniste...
À côté de Krull se trouvait un immense démon dont les cornes faisaient bien la taille de Tangkath. Comment un truc pareil pouvait enfanter une succube ? J’ai cessé depuis longtemps de me pousser des questions sur les modes de reproduction démoniaques. Le démon parla :
- Bonjour, je suis Shagoth. Krull est juste un ami, il allait partir.
Je ne sais pas pourquoi, mais cela ne m’étonnait pas que Krull connaisse Shagoth, ils avaient pas mal de choses en commun. Ce type me fait peur. Shagoth continua :
- Merci d’avoir retrouvé ma fille, vous en serez grandement récompensés.
- En fait, nous aimerions qu’elle reste avec nous.
- Pardon ?
- Votre fille a envie de découvrir le monde, Ô Grand Démon. Nous vous supplions de bien vouloir la laisser nous accompagner !
- Ma fille est trop jeune ! Répondit le démon en colère. Elle n’en fait qu’a sa tête et causerait tellement de problèmes que cela retomberait sur moi ! Pas question !
- Honnêtement, Grand Seigneur, mieux vaut-il que Cattnia cause des problèmes en Enfer ou sur Terre ?
Shagoth eut un moment de réflexion. Il regarda sa fille qui lui adressait un sourire carnassier.

- C’est pas faux. Sur Terre elle casserait moins de Xylokstérith... n’est-ce pas ?
Cattnia prit une mine désolée.

- C’est quoi ? Demandais-je à Bizrot.
- Une relique sacrée.
- Ah d’accord...
Shagoth se leva de son trône.

- C’est d’accord jeune démoniste, vous veillerez sur Cattnia... Même si je ne suis pas tout à fait sûr que vous réalisiez ce que vous faites. Rentrez chez vous et que je ne vois pas ma fille avant qu’elle soit assagie ! C’est à dire pas avant longtemps... Rajouta-t-il pour lui.
Et voilà. Nous étions de retour sur Terre, un peu en dehors du Monastère (marre des concerts) et prêts à reprendre la route. Mon équipe s’était agrandie d’un nouveau démon qui comme les autres, refusait catégoriquement d’être révoqué.

- Bon... Où est ma litière ? Demanda Cattnia. Et mes porteurs ?
- Je sens qu’on va bien s’amuser, fit remarquer Dezha.
- Gruh...
- J’ai oublié mon fouet au Monastère, va me le chercher Bizrot !
- Tout de suite !
- Elle s’est déjà trouvée un larbin...
- Bon on y va ? Demandais-je.
- Ouais ! Répondirent-ils. (Enfin, Dezha précisa que lui rentrait à Undercity et que si on voulait le suivre il allait falloir paraître plus mort que ça).
Et ça ne faisait que commencer...


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